Saïd Chanegriha : « le peuple algérien se tiendra tel un seul homme aux côtés des institutions de l’État»
Le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’État-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a effectué, ce lundi 31 mai, une visite de travail à la première région militaire à Blida.
Lors de cette visite, le chef d’État-major a adressé une allocution devant les cadres de la première région militaire dont le commandant de cette dernière, le général-major Ali Sidane.
Dans son discours, le général de corps d’armée est revenu sur les élections législatives du 12 juin prochain. « Cet événement national, d’une vitalité extrême pour notre pays et notre peuple, représente une nouvelle étape prometteuse dans le processus d’édification de l’Algérie nouvelle », a-t-il signifié.
Et d’ajouter, « ces élections interviennent suite au dernier amendement constitutionnel, initié par Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, et plébiscité par le peuple algérien, à travers un référendum populaire ».
Dans ce cadre, Saïd Chanegriha a assuré que les éléments de l’ANP se joindront « à leurs concitoyens dans l’accomplissement de ce devoir national, en s’exprimant en toute liberté et transparence. ».
Et de rassurer, « dans le but de sécuriser cette importante échéance nationale et d’en assurer le bon déroulement, afin de permettre aux citoyens de s’exprimer dans un climat empreint de sérénité, de quiétude et de stabilité, il appartient à tous les commandements d’appliquer rigoureusement les instructions et les orientations émanant du Haut commandement dans ce contexte, et de veiller à mettre en échec tout plan ou action, visant à perturber le déroulement de ces élections ».
Le chef d’Etat-major a affirmé, par ailleurs, que le peuple algérien « est devenu, plus que jamais, conscient, qu’il ne peut être manipulé ou poussé dans des dédales périlleux ». Il n’hésitera pas, a-t-il confié, à se tenir, comme à l’accoutumée, « tel un seul homme aux côtés des institutions de l’État, face à ceux qui guettent le pays ».
Skander Boutaiba