En réponse au récent putsch perpétré par la junte : La Cédéao suspend le Mali de ses instances
La Cédéao a suspendu le Mali de ses instances après le récent coup d’Etat du Colonel Assimi Goita, renversant le président Bah N’daw et le premier ministre Moctar Ouane.
Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réunis lors d’un sommet extraordinaire au Ghana, ont décidé, dimanche 30 mai, de suspendre le Mali de leurs institutions communes en réponse à un double coup d’Etat militaire, qu’ils ont condamné tout en se gardant d’autres sanctions.
« La suspension de la Cédéao prend effet immédiatement jusqu’à la date limite de fin février 2022, date à laquelle ils sont censés passer le relais à un gouvernement démocratiquement élu », a déclaré Shirley Ayorkor Botchwey, la ministre ghanéenne des Affaires étrangères.
Les dirigeants ouest-africains ont fermement condamné ce nouveau putsch et appelé à la nomination rapide d’un nouveau chef du gouvernement. Elle « réitère (…) que le chef de la transition, le vice-président et le Premier ministre de transition ne doivent en aucune circonstance être candidat à la future élection présidentielle », dit-elle non sans ambiguïté.
Assimi Goïta était vice-président jusqu’à vendredi avant d’etre propulsée devant la scène par la Cour constitutionnelle.
R.I.