Enseignement supérieur : Le système LMD sera « révisé »
L’idée fait petit à petit son chemin en Algérie. La création d’instituts d’enseignement supérieurs et universités privés semble prendre du terrain notamment depuis la publication sur le journal officiel de l’arrêté définissant le cahier des charges relatif à la création d’une université privée en 2016.
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a d’ailleurs ordonné ce dimanche, en Conseil des ministres le Gouvernement à l’effet d’encourager la création de ce genre d’établissements, des « normes et des critères internationaux, y compris les établissements, avec possibilité de financement bancaire » pour les réaliser.
Le président de la République, a également insisté sur l’impératif de procéder à de « profondes » réformes du système des œuvres universitaire concernant les volets relatifs au transport et à l’hébergement.
Aussi, le secteur de l’enseignement supérieur dans ses nouvelles orientations, a fait de la rupture avec toutes les anciennes pratiques, une priorité et prend ainsi en considération l’ensemble des remarques, réserves et difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de la réforme LMD.
En effet, les spécialistes du secteur sont unanimes que le système Licence-master-doctorat (LMD), n’a pas atteint ses objectifs parce que les mécanismes d’évaluation qui devaient l’accompagner n’ont pas été mis en place. C’est pourquoi, le chef de l’Etat a instruit à l’effet de revoir ce système de «manière précise, l’organisation actuelle, entre les systèmes LMD et classique, selon une vision consensuelle de la famille universitaire, à condition que des propositions soient soumises en temps utile au Conseil de gouvernement, puis au Conseil des ministres. »
« Ces réformes doivent inclure une révision du système des œuvres universitaires, en termes de qualité et de quantité », a insisté le chef d’Etat.
Le président de la République a demandé au Gouvernement de mettre en place une « carte de référence pour les disciplines scientifiques, pour reconnaître automatiquement les diplômes universitaires étrangers pour les titulaires algériens, afin de faciliter le retour des compétences » en Algérie, et « faire bénéficier » le pays de leur « formation de haut niveau, et des expériences de nos étudiants et professeurs venant de l’étranger».
Y.Y